JDB N1 2020

LE MOT DU BÂTONNIER Mes Chers Confrères, Friedrich Nietzsche a écrit : «Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts ». Je ne sais, si cela est exact. Il est, en revanche, une certitude : nous sommes encore là, malgré les épreuves. Et, notre barreau a prouvé, ce que nous savions déjà en notre for intérieur : lorsque nous sommes attaqués, nous devenons une armée compacte, déterminée, indomptable et solidaire. Allons désormais de l’avant, avec la fierté et le panache qui nous caractérisent. La vie reprend son cours. L’élection de mon successeur, Jean Raphaël Fernandez que je félicite de nouveau ici, à l’issue d’une campagne durant laquelle les candidats ont été d’une exemplarité et d’une dignité sans faille, en est une belle preuve. La reprise des travaux pour l’ouverture de notre crèche en est un parfait exemple, comme la création récente du prix littéraire du Barreau de Marseille. Avançons, en n’oubliant jamais l’histoire de notre barreau et la beauté de notre métier. C’est pour que nous puissions nous souvenir de cette histoire commune que j’ai souhaité la parution dernièrement d’un journal du Barreau retraçant nos 15 dernières années. C’est pour que nous puissions nous souvenir de la beauté de notre métier que j’ai souhaité, au cours de mon mandat, que soient interviewés nos ainés dans notre journal du Barreau. Se tourner vers notre passé pour affronter notre futur est une salvatrice démarche. Et, si vous avez encore des craintes ou des doutes sur notre devenir, inspirez-vous des conseils de Jean Daniel Bruschi et de Jean-Luc Guasco, interviewés dans le présent numéro. Eux aussi ont vécu les évolutions de notre profession, certainement avec les mêmes craintes et les mêmes angoisses que nous actuellement. Pour autant, tous deux, sans s’être concertés, en magnifient la beauté. Que leur message nous conforte dans notre amour de notre profession et de notre Barreau. Très confraternellement. 3 1 e r SEMESTRE 2020 JOURNAL DU BARREAU DE MARSE I L LE YANN ARNOUX-POLLAK BATONNIER © Marion Tetti