JDB N4-2018_WEB (1)

RUBRIKK Mes chers confrères, Ce dernier éditorial de mon mandat est l’occasion de saluer l’investis- sement de ceux qui ont travaillé à mes côtés et aussi de transmettre chaleureusement et avec sérénité le « bâton » à Yann Arnoux-Pollak avec qui j’ai eu le plaisir de partager cette année qui s’achève. Les événements en cascade de ces dernières semaines n'autorisent pas une autoréflexion sur un bilan de fin de mandat. Bien que l’année ait été riche en actions que j’ai dû initier : - Réalisation des placements financiers - Concrétisation des jumelages internationaux et partenariats extérieurs du barreau - Création de la 1 ère Legal Pitch party - Etats des lieux de la loi Sapin 2 - Mobilisations contre le projet de réforme de la Justice et rencontre avec les parlementaires - Partenariat avec l’association environnementale « Green Cross » et première tenue de l’assemblée générale du Conseil national des barreaux à Marseille - Organisation de la Nuit du Droit en partenariat avec le Conseil constitutionnel et France 3 Provence Alpes - Intervention au salon des entrepreneurs - Gestion d’une commission MNA - Création de la plateforme WebCARPA - Réaction d’urgence à la suite des effondrements de la rue d’Aubagne, création d’un numéro vert et organisation de consultations pour les sinistrés - Fin des travaux pour l’accès aux P.M.R. - Mise aux normes RGPD de la Maison de l’Avocat etc… J’arrive à ce dernier édito et, malgré la demande - et la tentation qui est grande - de délivrer un état d’âme, un bilan des regrets et des joies, je ne peux que rester focalisée sur l’action à poursuivre. Il nous faut être à la hauteur de la situation que crée tous azimuts une crise profonde de société. L’objectif est de protéger la profession et les droits de ceux que nous défendons. La question reste com- ment le faire au mieux dans la fermeté et dans le droit. Les Anciens nous ont montré à peu près toutes les idées vraies et ont laissé aux modernes que nous sommes non seulement le soin de les approfondir, mais le devoir de les maintenir. C’est à nous tous de le faire, car nous ne serons pas les fantômes de notre propre époque, mais ceux qui ont le sens de leur avenir. Votre bien dévouée GENEVIÈVE MAILLET Bâtonnier Journal du Barreau de Marseille 3 numéro 4 - 2018 LE MOT DU BÂTONNIER

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